Le ralliement du général Valin

Le ralliement du général Valin

Le ralliement du général Valin

Le général Valin

Le commandant Martial Valin (1898-1980) est, en 1939-1940, à la tête d’un groupe de grande reconnaissance. Nommé ensuite à l’état-major de l’armée aérienne des opérations Nord-Est, il assure les fonctions de chef du 2e bureau à Jouarre, avant d’être affecté, en mars 1940, à la mission militaire française à Rio de Janeiro, auprès du gouvernement brésilien.
Promu lieutenant-colonel (juin 1940) puis colonel à titre de mission, il adresse au général de Gaulle, le 9 novembre 1940, un télégramme annonçant son ralliement. Celui-ci l’ayant appelé à Londres, il embarque pour l’Angleterre, où il arrive le 26 mars 1941 et prend, le 10 juillet 1941, le commandement des Forces aériennes françaises libres, qu’il réorganise.
Promu général de brigade aérienne (août 1941), il est nommé commissaire national à l’Air dans le Comité national française en octobre 1941.
Lors de la fusion des Forces françaises libres avec l’armée d’Afrique, qui entre en vigueur le 1er août 1943, il prend les fonctions de chef d’état-major général adjoint de l’armée de l’air, de chef de la mission de l’air à Londres et de commandant des forces aériennes françaises en Grande-Bretagne jusqu’en juin 1944.
Promu général de division aérienne (mars 1944), il entre aux côtés du général Leclerc dans Paris, où il occupe les fonctions de nommé secrétaire général de l’Air au ministère de l’Air, avec pour mission d’assurer son démarrage avant l’arrivée du ministre, Charles Tillon, alors à Alger.
Nommé chef d’état-major général le 3 novembre 1944, puis commandant de la 2e région aérienne, il est promu général de corps aérien le 25 janvier 1945.

Le document

À l’occasion de la nomination du général Valin au poste de commissaire national à l’Air dans le Comité national français, France d’abord, à Brazzaville, lui consacre un portrait, intitulé : « Le Général Valin, Commissaire national », en page 5 de son n°17, mercredi 15 octobre 1941, dans lequel est retracée sa carrière militaire jusqu’à son ralliement à la France Libre.

Coll. Fondation de la France Libre