François Guyétand

François Guyétand

François Guyétand

François Guyétand avec Bertrand Châtel, Guy Vadon et Bernard François Michel, sur la plage de La Croix Valmer (coll. Bernard François Michel).

Naissance : le 1er décembre 1924 à Tunis (Tunisie).
Décès : le 4 mars 2022, à l’âge de 97 ans.
Point de départ vers la France Libre : Afrique du Nord.
Engagement dans la France Libre en mai 1943.
Affectation : Forces Navale Françaises Libres / marine de guerre, 1er Régiment de Fusiliers Marins, 3ème escadron (Kermadec).
Matricule : 1494 Biz43
Grade atteint pendant la guerre : matelot.

Il avait fait le débarquement à Cavalaire (Provence) en 1944, après les campagnes de Tripolitaine et d’Italie. Il a participé à la campagne de France, avant d’être blessé du côté de Besançon et a fini la guerre à l’hôpital Purpan de Toulouse et au Vème dépôt de Toulon. De là, il a vu ses camarades partir pour la bataille de l’Authion, dont peu sont revenus.

Chevalier dans l’Ordre National de la Légion d’Honneur.
Dossier administratif de résistant : GR 16 P 281869
Dans la liste de l’amiral Chaline : ligne 6457
Dans la liste d’Henri Écochard V40 : ligne 23616

Voici son dernier discours qu’il nous a adressé le 15 aout 2021.

« Chers amis,
Voici 77 ans, qu’avec mes camarades fusiliers marins de la 1ère Division Française Libre, nous avons débarqué le 15 août 1944, sur la plage de La Croix Valmer. Notre débarquement, au petit matin du 15 août, a été un peu mouvementé, avec mon camarade Paul Pietri ! Nous étions dans le même scout-car et j’en étais le conducteur. Lorsque le signal nous a été donné de sortir de la barge, le bateau ne s’était pas assez rapproché de la plage. Notre scout car a plongé dans quasiment deux mètres d’eau. Nous avons été surpris. Il a fallu que je plonge pour attacher le câble qui tractait les engins sur la plage. Il fallait faire vite ! Mais une fois le véhicule sorti de l’eau, il a été impossible de redémarrer le moteur. Nous avons donc séché les cylindres avec des chiffons et heureusement, le scout car a redémarré et nous avons pu rejoindre notre unité. Il est important de garder la mémoire du débarquement et l’esprit dans lequel il s’est déroulé. Nous étions confiants dans la libération prochaine de la France. Je voudrais aussi rappeler le souvenir de mes camarades et de tous ceux qui ont disparu, notamment Guy Vadon, président de l’association des anciens de la 1ère Division Française Libre du Var, qui nous a quittés il y a quelques mois, ainsi qu’Yvette Quélen, secrétaire nationale de la 1ère Division Française Libre. »
François Guyétand.