
Robert Victor

La mort de Robert Victor plonge l’Association des Français Libres et la Revue de la France Libre dans le deuil et le chagrin. Toutes ces dernières années, il prit une part active à l’association (il était membre du comité directeur national) et à cette revue dont il était l’animateur. Régulièrement, il présidait les réunions de la « Commission », faisant le point d’une situation financière toujours difficile, s’inquiétant de l’augmentation des dépenses, recherchant une publicité indispensable à la vie de l’organe de l’association.

Au début de 1944, Robert Victor rejoignit le général de Gaulle à Alger. « J’ai besoin d’hommes comme vous, lui avait dit le général au cours d’un dîner aux Glycines. Je dois garder mes fidèles auprès de moi ». Victor entra alors au cabinet du général où il demeura à Paris, après la Libération, jusqu’à son intégration dans le cadre du ministère des Affaires étrangères.