La France Libre et l’Empire: le ralliement des autres territoires

La France Libre et l’Empire: le ralliement des autres territoires

La France Libre et l’Empire: le ralliement des autres territoires

L’idée que, la métropole occupée, il restait l’Empire et ses ressources humaines et matérielles pour continuer le combat, est à l’origine même de l’épopée gaullienne. Le général de Gaulle ne lançait-il pas le 18 juin 1940 : “…La France n’est pas seule… Elle a un vaste Empire derrière elle !” ?

Les premiers signes de ralliement ne viennent pas d’Afrique mais des Comptoirs de l’Inde française. Le 20 juin 1940, l’administrateur Baron, de Chandernagor, est le premier haut fonctionnaire colonial à répondre à l’appel du général de Gaulle. Cela mécontente fort l’administration de Pondichéry qui se résigne à rallier la France Libre un mois et demi plus tard.

Embarquement des volontaires en Nouvelle-Calédonie (MOL).

Dans les colonies du Pacifique, les Nouvelles-Hébrides, condominium franco-britannique répondent naturellement à l’appel de Londres. De même Tahiti rejoint le camp gaulliste de manière démocratique à l’issue d’un referendum organisé par l’administration locale. Grâce à l’action énergique de l’Amiral Thierry d’Argenlieu, la Nouvelle-Calédonie se range sous l’autorité de la croix de Lorraine en septembre 1940.

Grâce à l’Amiral Muselier, le petit archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon, au large des côtes canadiennes, peuplé par guère plus de 6000 habitants, rallie la France Libre, au grand dam des États-Unis, le 24 décembre 1941.

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